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Journée Panafricaine de la Femme : la cellule CAFO de Kalaban-Coro magnifie les femmes africaines

Dans le cadre de la journée panafricaine de la femme célébrée chaque 31 juillet, la cellule de la coordination des associations et organisations non gouvernementales féminines du Mali (CAFO) de Kalaban-Coro a organisé une conférence débat sous le thème : « Femmes rurales actrices clé de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».

La journée panafricaine de la femme a été créée pour reconnaître et affirmer le rôle de l’organisation des femmes pour la liberté politique de l’Afrique et pour promouvoir le statut social et économique des femmes sur le continent. L’occasion était belle pour les femmes de Kalaban-Coro de mettre à l’honneur les femmes rurales, ce vendredi 19 août 2022 à la mairie de la dite  commune.

Le choix du thème n’est pas anodin puisque la femme rurale est au cœur de la vie de la famille. Elles occupent toute la chaine alimentaire et nutritionnelle à commencer par leurs travaux champêtres jusqu’au contenu des assiettes. Ce sont leurs maris et leurs enfants qui consomment le contenu de ces assiettes, donc elles sont au cœur de la vie familiale.

Tiékoura Amadoun Diarra, le maire de la commune rurale de Kalaban-Coro se dit honorer d’accueillir les femmes au sein de la mairie. Les femmes sont la vie parce qu’elles donnent naissance à l’enfant qui est l’avenir, dit le maire. Elles méritent d’être magnifiées car elles peuvent contribuer encore plus au développement de la nation avec la transformation des produits locaux, selon lui. Mme Diarra Fatoumata Samaké, la présidente de la cellule CAFO souligne que les femmes sont des actrices essentielles du développement rural et de l’agriculture durable indispensable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le Mali a abrité le secrétariat général de l’OPF (organisation Panafricaine des femmes) de sa création en 1962 jusqu’en 1968 et dirigé par la célèbre femme guinéenne Mme Jean Martin Cissé, explique la présidente. Le siège fut transféré en Algérie de 1968 à 1986 suite aux évènements de 1968 au Mali, dit-elle. De 1986 à maintenant le siège est en Angola. De nos jours, il y a cinq  secrétariats régionaux qui sont : l’Afrique du Nord ; l’Afrique de l’Est ; l’Afrique centrale ; l’Afrique Australe et l’Afrique de l’Ouest, pour cette dernière le bureau régional est à Bamako depuis 1997, conclu la présidente.

Kader Diarra

AÏD EL FITR A KALABAN-CORO : La police abat des bœufs à coups de pistolet

A la veille de la fête du ramadan (Aïd el-fitr), les éléments du commissariat de police de Kalaban-Coro se sont déchainés sur des pauvres animaux (bœufs). Près de 25 coups de feu ont été entendus dans les alentours dudit commissariat.

Drôle de manière d’abattre des bœufs, surtout quand il s’agit d’une fête qui couronne le ramadan.

En effet, à la veille de la fête de ramadan (Aïd el-fitr), la population de la commune de Kalaban-coro, qui abrite en plein cœur un commissariat de police, a vu son sommeil écourté à cause des tirs à balles réelles. Le bruit provenait du commissariat.

L’inquiétude et la peur s’emparent des autochtones, surtout quand on sait que l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique avait annoncé qu’une menace terroriste guettait la capitale malienne.

La peur au ventre, un interlocuteur confie avoir pris son courage à deux mains pour monter à l’étage pour voir ce qui s’y passe. A sa grande surprise, une dizaine de bœufs à la disposition du personnel du commissariat de la commune subissaient la foudre des porteurs d’uniforme. Les bœufs sont à tour de rôle attachés derrière un pickup dont le conducteur se fait le malin plaisir de parcourir et à grande vitesse la cour du commissariat pour l’unique but de fragiliser les animaux et de les transmettre à la personne qui se charge de les égorger.

Après s’être donné à cet acte de barbarie contre  quatre bœufs, les six autres se sont rebellés. C’est là que les policiers auraient employé la manière forte en faisant recours à leurs armes (Pistolet) de service, révèle cette personne qui se dit témoin oculaire de la scène. Elle ajoute avoir entendu 25 coups de feu. L’objectif des hommes du commissaire divisionnaire Tidiani Coulibaly était de fragiliser pour ensuite égorger les animaux.

Une histoire qui a valu à la rédaction de Azalaï de faire un tour au commissariat de police pour l’équilibre de l’information. Le commissaire divisionnaire Tidiani Coulibaly étant absent, ces hommes n’ont pas démenti l’information. Mais, ils ont fait savoir qu’il s’agissait du dernier bœuf qui s’était affolé contre des policiers. Qui, par la suite, ont été contraints d’utiliser les armes pour le maîtriser.

Qui mieux que le commissaire divisionnaire, Tidiani Coulibaly qui, selon nos informations, aurait suivi des études vétérinaires avant de se faire enrôler à la police nationale, est bien placé pour connaitre les textes relatifs à la protection des animaux. En effet, l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’animal stipule : « Aucun animal ne doit être soumis à des mauvais traitements ou à des actes cruels. Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse. L’animal mort doit être traité avec décence ».

ABK